Paris, 1er mars 2011 - Didier VERLYNDE, spécialiste du développement économique en territoire rural, grand connaisseur de la filière bois française dresse au travers d'un nouveau document : " La diagonale forestière " dont il est l'auteur, les principes fondamentaux du redéploiement de cette filière bois.

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La France a la chance de posséder l’une des toutes premières réserves forestières de l’espace européen. La filière bois française cependant,  avec un déficit commercial de quelques 6,1 milliards d’euros (1), n’occupe pas la place qui devrait lui revenir parmi les grandes nations européennes, à l’image de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Finlande ou de la Suède.

Notre pays dispose cependant des ressources forestières nécessaires pour hisser la filière bois française au tout premier plan à partir de pans du territoire national qui ont fait l’objet de boisements intensifs au cours de la seconde partie du XXe siècle.

L’ensemble de ces forêts essentiellement planté de résineux, sur un axe géographique de Nancy à Bordeaux, arrive aujourd’hui à maturité et offre à la France la possibilité d’assurer un développement plein et entier de son industrie de transformation.

Le « Grenelle de l’Environnement » en 2007 s’était fixé comme principe une utilisation renforcée du bois dans la construction à partir d’une mobilisation plus importante de la ressource forestière.

Sans attendre une montée en puissance de la récolte forestière française, la réponse à une plus grande utilisation du bois, réside-t-elle davantage dans une plus forte mobilisation ou une meilleure valorisation ?

Plus exactement, ne convient-il pas d’évoluer vers une organisation de la filière qui tienne compte des logiques d’aménagement de l’espace pour meilleure répartition et donc une meilleure utilisation de la récolte forestière nationale ?

De toute évidence, une meilleure mise en valeur de la ressource annuelle prélevée suffirait à produire l’effet attendu par le Grenelle de l’Environnement, de même qu’elle permettrait de rendre moins dépendante les industries françaises, contraintes de recourir aux importations de bois sciés en constante progression depuis une décennie.

La clé repose donc sur la capacité de la France à renforcer  son niveau de production de sciages nécessaire à l’émergence d’une industrie de transformation favorisant la mise sur le marché de produits répondant aux exigences de la construction (bois aboutés, bois contrecollés, bois composites…).

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Paris, 7 septembre 2010 - "Vents du Morvan" qui vient de publier son numéro d'été est le magazine des habitants, usagers et amis du Parc Régional du Morvan ainsi que du monde associatif. plusieurs articles sont consacrés à la transformation du bois au sein du parc notamment : "Le retour du bardeau châtaignier", "Le Lycée forestier de Velet " d'Etang sur Arroux et le "Pôle Technologfique et professionnel du Bois" d'Autun.

A découvrir en kiosque :

Nevers, 15 février 2010 - Selon tous les indicateurs sectoriels de la filière bois, l'augmentation du volumes des bois résineux dans la construction est une réalité. Le secteur des composants industrialisés (ossatures bois, charpentes industrielles et traditionnelles, bois contre-collé, et lamellé collé, bois massif abouté, ...) tireraient le plus profit de cette situation. Or, les industriels de ce secteur s'approvisionnent majoritairemement non pas en France mais en Allemagne et en Belgique : Le développement du bois - et en première ligne celui de la maison bois - accentuerait-il le déficit de la balance commerciale française ? En l'état, oui. 

Favoriser la production d'énergie par cogénération issue de la biomasse forestière : C'est sans aucun doute la meilleure réponse pour faire émerger en France des complexes bois aux activités intégrées indispensables au renforcement de la compétitivité de l'industrie du bois. Le déficit commercial de la filière bois atteint aujourd'hui, en effet, des sommets. Cette situation oblige notre pays à engager une action d'envergure si nous voulons redonner à l’industrie du bois la place qui lui revient en Europe. La création d'outils industriels intégrés, pensés dans une logique d'optimisation des produits, construits sur le modèle allemand ou scandinave, est la clé pour y parvenir. 

Les cahiers du COBATY viennent de publier un dossier complet (N° 6 - Décembre 2009) intitulés " Construire en bois : Passer de l'effet de mode à une application durable ". Préfacé par le Président de la République, Nicolas SARKOZY, ce document laisse la parole à 16 principaux acteurs de la filière bois française. Parmi eux, Pascal JACOB, qui défend la théorie de la "diagonale des scieries" où " comment réduire le déficit de la balance commerciale en créant quatre pôles industriels intégrés majeurs s'appuyant sur une production d'énergie par cogénération ...".

Télécharger "La diagonale des scieries" (Pascal JACOB - Les Cahiers du Cobaty 2009)

Télécharger "Le bois, c'est l'économie nouvelle, c'est l'économie de demain ..." (Nicolas SARKOZY - Les Cahiers du Cobaty 2009).

Télécharger le dossier complet des Cahiers du Cobaty (N° 6 - 2009) :
"Construire en bois : Passer d'un effet de mode à une application durable" 

 

La Charité-Sur-Loire, 25 novembre 2009 - Pour fêter le dixième anniversaire de l'Autoroute de l'Arbre, APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône) a vu les choses en grand avec un convoi direct vers le circuit de Magny-Cours, qui bénéficiera bientôt de sa sortie dédiée sur l'A77. Le site Internet d'Autonews y était, pour notamment plusieurs tours de piste à bord de la gamme d'Audi, partenaire de l'évènement ... Voir la vidéo.

Ligne de départ GP de France F1 2008 - Photo JACOB (c)

Rappelons que l'autoroute A77 commence au hameau de Rosiers en Seine-et-Marne et se termine au sud de Nevers dans la Nièvre. Surnommée l’autoroute de l’Arbre, elle fait l'objet d'un grand soin paysager. Chacune des aires de repos porte le nom d'une espèce. L'intégration paysagère a été très étudiée et des zooducs permettent le passage des animaux (sauvages ou bétail) d'un bord à l'autre de la chaussée (comme en forêt de Montargis), atténuant ainsi la coupure de l'infrastructure.

Pascal JACOB, Président du Groupe JACOB (situé à La Charité-Sur-Loire, en bordure de l'A77 au coeur de la Forêt des Bertranges) et Président du MEDEF Nièvre souligne les avantages indéniables que procure cet axe autoroutier pour l'économie du département : " L'autoroute A 77 permettra dans les prochaines années de relier Paris à Lyon. Elle délestera ainsi le traffic Nord Sud transitant par l'autoroute A6. L'A77, qui notons-le au passage, fête ses 10 ans, est une aubaine pour le développement économique du département de la Nièvre. Les travaux actuels engagés depuis quelques mois  prolongeront cet axe jusqu'à Magny Cours. Les tribunes du Circuit de Formule 1 ne seront plus alors qu'à 2h00 de la Porte d'Italie ... ".

Pascal JACOB :
L'A77, fondamental pour le développement économique de la Nièvre

Lire aussi : Communiqué de presse d'APRR et du Circuit de Nevers Magny-Cours