Nevers, 9 septembre 2011 - Le TGV à Nevers ou dans ses proches environs est une opportunité historique pour ce territoire et ses entreprises. Nous savons tous qu'en matière de dynamisme économique, la concurrence des territoires situés à 200 Km de Paris est terrible et ne penche pas actuellement en faveur de cette ville. Sans le TGV la Nièvre et sa préfecture ne joueront jamais dans la même cour que les territoires desservis par cette infrastructure et qui trouvent, ainsi, de nouvelles opportunités de développement et de croissance donc de création d’emplois.
Les enjeux et les conséquences économiques qui résulteront de l'arrivée possible de la future LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) à Nevers seront considérables. Il faut rappeler ici la position extraordinaire de NEVERS dans le cadre de cette nouvelle perspective : La préfecture de la Nièvre ne serait plus séparée que de 50 minutes de non seulement de PARIS mais également de LYON et CLERMONT FERRAND ...
Source : www.lgv-polc.fr
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Parmi toutes les métropoles régionales situées au sud d’Orléans potentiellement concernées par le passage de cette LGV, c’est bien Nevers et sa région qui ont, économiquement, le plus besoin de cette infrastructure. C’est également Nevers, la Nièvre et notamment son axe ligérien qui disposent de la marge de progression la plus importante en terme de développement et de création d’entreprises, de croissance et, par conséquent, d’emplois.
Ce projet de Ligne à Grande Vitesse doit également se soucier des impératifs économiques en cette période de raréfaction des finances publiques. Pour cela il lui faut respecter les contraintes inhérentes à la géographie et rechercher les solutions, à mon sens, sources d'économie.
J’ajoute que les hommes, de tout temps, ont toujours construit en tenant compte de la nature qui les entoure. Le progrès des machines ne doit pas faire oublier le bon sens. Alors que la Loire naturellement puis la nationale 7 ensuite démontrent bien cette adaptabilité et ce respect. Un tracé « contre nature » n’irait pas dans le sens d’une écologie responsable …
Alors que nous sommes de plus en plus sollicités, tant comme individu que comme citoyen pour participer et favoriser toute action de développement durable notamment par des économies d’énergie au quotidien, nous ne pourrions pas comprendre qu’un gain même de quelques minutes de parcours d’un TGV multiplié par le nombre d’aller/retour ne puisse pas retenir l’attention d’une économie cumulée d’une telle importance …
Il appartient, par conséquent, à ceux et à celles animés par l'aboutissement de ce projet de défendre le seul tracé qui s'impose : celui empruntant la voie royale par référence au fleuve La Loire dont la future ligne devra plus ou moins se rapprocher dans sa traversée du Sud-ouest de la Bourgogne et du Nord de la région Rhône Alpes. L’axe royal Paris-Méditerranée, que je qualifie de « tracé du bon sens » devra par conséquent desservir : Orléans, Bourges et Nevers.
Pascal JACOB, Chef d’entreprise
Président du MEDEF Nièvre et du MEDEF Bourgogne
Membre de la Conférence de la Ruralité au titre des secteurs économiques, associatifs et familiaux
Source : www.lgv-polc.fr
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Télécharger l'intégralité du dossier LGV POLC (Colloque public du 25 février 2011 à Clermont Ferrand)